L’expression en Faits – Corollaires – Ressentis constitue un travail de recherche de précision et de clarification des choses et des situations.

Initialement, les parties en conflits s’expriment avec recourant aux classiques de la communication conflictuelle : Prêts d’intention – Interprétations Jugements – Contraintes (PIC). L’intervention du médiateur consiste dans le fait d’apurer la communication des PIC.

Il s’agit de permettre aux personnes d’en revenir à ce qui pour chacune est

  • la réalité des faits initiaux
  • leurs conséquences
  • et ce qui a été ressenti par chacun

et qu’elles puissent se mettre d’accord à chaque pas de leur avancée dans la compréhension de ce qui s’est passé. Elles peuvent aussi convenir qu’elles ne voient pas la danseuse tourner dans le même sens, ou qu’elles ne voient pas les choses du même bout du cylindre, c’est-à-dire qu’elles ne perçoivent pas les choses de la même manière.

Dans ses retours en synthèse, le médiateur fait ce travail de restitution en FCR en retirant tous les PIC.

Faits vs interprétations Corollaires vs contraintes ressentis vs prêts d’intention
Ce que dit le protagoniste L’autre est un incompétent. Il n’est pas fiable. Je ne peux pas compter sur lui alors je suis obligé de m’en débarrassé. Et voilà, il l’a bien cherché.
Ce que retourne le médiateur Vous vous étiez entendus sur des choses précises et il n’a pas fait ce qu’il s’était engagé à faire. Alors vous prenez la décision de mettre un terme à votre collaboration. Et vous êtes mécontent, voire très fâché…

L’objectif de ce type de retour est de retirer la subjectivité, laquelle alimente la dynamique conflictuelle. Il se fonde sur le principe de l’objectivité : des faits incontestables, des conséquences logiques et observables et des énoncés affectifs proportionnés . La dédramatisation est à la clé.