En raison du peu de confiance que le système de la polémique et de l’adversité entretient, peu de confiance associé à l’idée précédente, il est logique de vouloir encadrer un potentiel « mauvais accord« .

L’homologation (enregistrement) d’un accord par un tribunal pour lui donner la valeur de la chose jugée correspond à un état d’esprit de méfiance, de soupçon. C’est-à-dire que les protagonistes sont toujours dans l’adversité.

La médiation doit aboutir à un libre accord, c’est-à-dire un contrat élaboré dans un climat de confiance, respectueux de l’altérité. Il peut être nécessaire d’en faire une rédaction juridique. Mais dans tous les cas, comme pour tout contrat, ne pas oublier la clause de médiation. Un contrat reste un contrat, un libre accord a la solidité de l’engagement pris dans un contexte donné. Par principe (naissance, vie et mort d’un contra), toute convention peut être réaménagée ou rompue. L’enregistrement et l’homologation n’ajoutent rien à la qualité du contrat, sinon une ambiance de soupçon a priori.