La médiation n’est pas un espace de liberté. Des personnes en conflit sont dépendantes de leurs états émotionnels. La colère constitue en cela un enfermement affectif qui prive la personne de sa capacité de raisonner de la manière la plus objective possible.
En conséquence, si la médiation peut déboucher sur un libre accord, elle ne saurait être un espace de liberté, pas plus que toute action visant à résoudre un conflit, qu’il s’agisse de l’usage d’un mode dit alternatif de résolution des conflits ou d’un procès.
Les personnes sont enfermées dans leur conflit, bloquées sur leur point de vue antagonistes, animées par des émotions contradictoires et belliqueuses.
Le médiateur doit donc avoir reçu une formation lui permettant d’être efficace face aux états affectifs des parties.